Plage de la Maronaise
Marseille est non seulement un grand port de la Méditerranée, mais c’est également une station balnéaire de grande envergure, en concurrence avec ses homologues de la Côte d’Azur, Cannes, Saint-Tropez et Nice. Comme toute station balnéaire, la cité phocéenne attire des millions de touristes qui viennent pour se détendre sur ses plages. Du coup, ces endroits sont plus que bondés notamment en été. C’est le cas des plages du Prado, des Catalans, du Prophète et même celles plus au nord dans le quartier de l’Estaque.
Il reste tout de même certains endroits exceptionnels, pas encore dénaturés par le tourisme de masse, cachés au fond des criques et connus de peu de monde. La Maronaise fait justement partie de ces lieux. Cette plage est située non loin des Goudes et à proximité immédiate de la baie des Singes, juste avant le Cap Croisette.
La Maronaise n’est pas très bien desservie par les bus et en y allant, beaucoup sont découragés en chemin en raison des embouteillages monstres sur les routes menant aux Goudes, surtout le week-end. Comme les Goudes sont les portes des calanques, elles sont très plébiscitées par les touristes et le Marseillais. Tellement préoccupé par les calanques, tout ce beau petit monde passe tout simplement à côté des merveilles de la Maronaise.
La plage n’est pas très large et elle est rarement pleine. Et même quand on ne trouve pas d’endroit où poser sa serviette sur le sable, il est toujours possible de s’installer sur les rochers et apprécier une excellente journée sous le soleil, dans un cadre pittoresque. En outre, les activités de loisirs ne manquent pas à la Maronaise, la plus en vogue étant la plongée sous-marine.
Novices, débutants avancés, plongeurs aguerris, tous se rencontrent ici pour une aventure au fond de la Méditerranée à la découverte de la faune et de la flore ainsi que toute autre merveille dans les profondeurs marines. En explorant justement les espaces sous-marins de la Maronaise, on ne manque pas de tomber sur l’épave d’une « mahonne », un bateau de transport de marchandises qui gît ici depuis plus de 50 ans et qui est devenu entre-temps l’abri de milliers de poissons.